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Photo du rédacteurH.L Noctis

La créature d'une autre Galaxie

Dernière mise à jour : 14 mai 2021

Attention : cette histoire est créée pour un public adulte.

Elle contient des éléments très violents et non adaptés aux enfants !


Paris, réseau du métro souterrain


- Regarde, elle… elle est dans le conduit. Arèle s’habitue à l’environnement sombre pour essayer de mieux voir la chose.

- Je la vois, dit-elle d’une voix très basse. Mon Dieu… elle existe… elle existe vraiment. - Évidemment qu’elle existe… La question n’est pas de savoir si elle existe, la question est de savoir comment nous allons faire pour qu’elle ne fasse plus de mal.

- Attend ! Elle bouge !

Quelques mètres plus loin, la créature se réveille. Progressivement, elle se redresse sur ce qui ressemble à des pattes qui se stabilisent grâce à une sorte de queue remplie d’éléments pointus. Elle secoue sa tête allongée et sombre, contenants des dents tranchantes qui brillent à cause de l’acide qui coule depuis sa gueule.

Autour de la créature, le sol est troué comme un gruyère par l’acide qui brûle tout. Soudain, elle s’immobilise et écoute. La chose tourne légèrement sa tête vers la droite, puis la relève lentement jusqu’à plonger ses yeux dans ceux d’Arèle. Le moment est effroyable. Arèle est paralysée à l’instant même ou un courant électrique circule à travers sa colonne vertébrale, de son bassin jusqu’au sommet de son crâne.

Un jet d’urine se répand sur le sol, comme lorsqu’elle était enfant et avait peur du monstre dans le placard. Cette fois, le monstre n’est ni imaginaire, ni dans le placard. Le monstre est devant elle, plongeant son regard dans le sien.

Au moment ou la chose décide d’avancer vers les deux amies, Grandelle, terrorisée par la situation, libère un hurlement tellement violent que même la chose en hurle de douleur.

Arèle s’évanouit pour ne plus jamais se réveiller. Son cœur vient de lâcher.

Dans un excès de peur et de fureur, la chose détruit le mur pour s’enfuir tellement cet hurlement la fait souffrir.

Grandelle s’arrête lorsque sa tête se met subitement à tourner comme lorsqu’elle a trop bu.

Dehors, des hurlements s’élèvent lors de l’apparition de la chose devant le public.

- Mon Dieu, chuchote Grandelle qui se remet tout juste de son émotion, les gens ! Il faut sauver les gens !

En utilisant le peu de force qui lui reste, elle décide de poursuivre la chose en traversant le mur détruit qui séparait le métro parisien de la rue.

Dehors, il pleut, comme si le ciel tout entier était triste de l’horreur qui vient de se libérer des tréfonds de Paris.

Les trottoirs ne sont plus ceux qu’elle connaissait, ils sont rouges de sang. Des membres jonchent le sol, avec parfois, une tête qui essai de parler alors qu’elle n’est plus reliée à son corps.

Grandelle vomit tellement la scène est affreuse.

Quelques mètres plus loin, des coups de feu. Une sentinelle vigipirate qui roulait par hasard dans la zone vient de se positionner en formation de combat pour détruire la chose.

- Feu à volonté, feu à volonté !

- Sergent, c’est immense ! Elle fait au moins trois mètres !

- Tire bordel, aucune sommation, feu à volonté !

Les soldats tirent toutes les balles qu’il est possible d’envoyer à ce moment précis, mais rien n’y fait.

La carapace de cette entité impossible à décrire est tellement résistante que les balles rebondissent sur elle.

- Une roquette ! Balance la roquette !

- Mais sergent ! Une roquette dans Paris ! C’est du jamais vu !

- Obéit et balance la purée !

Le soldat s’exécute et sort du coffre du véhicule le seul lance-roquette qu’il possède.

Plus que quelques secondes avant de déclencher la mini bombe.

Il vise avec difficulté, car la créature s’active à arracher à un enfant ce qui lui servait de bras.

- Feu ! Hurle le sergent qui donne l’ordre de tirer.

L’explosion est violente et dévastatrice. Un immeuble entier s’écroule sur les humains qui tentent de se mettre à l’abri.

Au moment ou la chose s’enfuit pour s’abriter on ne sait ou, elle lance une dernière attaque sur trois soldats avec sa queue tranchante. Ils sont coupés net en deux.

Utilisant une force surhumaine, elle détruit la façade d’un immeuble pour s’enterrer dans les profondeurs de la terre.


Palais de l’Élysée, le lendemain


- Monsieur, voici le rapport des spécialistes.

Le Président de la République est très concentré pendant la lecture du rapport.

- Vous confirmez ce qui est écrit ici ? Demande-t-il à son conseiller.

- Oui Monsieur le Président.

- Mon Dieu… Qu’avons-nous fait…

Le général des armées récupère le document pour comprendre la situation.


Rapport des spécialistes, bureau du Président de la République


Hier, à 15h00, une forme de vie s’est présentée dans les rues de Paris.

Seul un armement de destruction massive permet de la toucher. Les balles sont sans effet.

Des soldats ont réussis à toucher la chose à l’aide du dernier modèle de lance-roquette. La créature semblait blessé mais a réussie à s’échapper en s’engouffrant quelque part sous terre à 15H07

En 7 minutes, la France déplore 293 victimes.

Après enquête, nous avons découvert, une sorte de passage. Ce passage est matérialisé sous la forme d’une « porte vibrante de couleur bleue ». Un robot a été envoyé à travers la porte pour découvrir la destination. Il a disparu complètement de notre système stellaire.

Nous ne possédons aucun élément pour décrire cette chose.

Elle mesure environ trois mètres, est ultra agressive et armée naturellement d’une carapace possédant des éléments tranchants. Elle possède une queue de plus d’un mètre qui coupe tout ce qu’elle touche. Autour de la porte a été retrouvé de l’acide qui apparemment fait partie d’elle.

Nous ne possédons pas plus d’éléments à l’heure actuelle.

Fin du rapport.


Russie, chambre de Sacha (6 ans), 23h47


Sacha ouvre les yeux à cause d’une sorte de lumière.

- Moman ! Moman z’ai peu, hurle-t-il en direction de la porte.

Sa mère arrive en courant, ouvre la porte avec fracas et s’arrête nette devant la source lumineuse.

Sacha la regarde avec des yeux remplis de larmes.

Devant eux, une porte vibrante de couleur bleue vient de s’ouvrir.

Quelque chose la traverse.

- Moman… Moman c’est…

Sacha n’aura pas le temps de finir sa phrase. Le sang de sa maman remplira la gorge de cet enfant innocent au moment ou la chose la coupera en deux et finira étouffé dans son lit.

Soudain, un humanoïde apparaît dans la pièce. Cet être ressemble à un chevalier en armure de l'époque féodale, mais à la différence qu'il fait trois mètres et possède quatre œils. Il possède trois bras avec des poils verts fluo et qui dégoulinent de ce qui ressemble à une gelée verte.

Les deux êtres s'observent en silence. Puis, dans un mouvement si rapide qu'il est impossible de le voir, l'être en armure tranche le monstre avec une épée qui ressemble à une tronçonneuse.

La créature est coupée en deux.

L'acide qui sort de ses veines détruit le mobilier de l'appartement déjà pauvre dans lequel il vient de prendre la vie de deux personnes.

L'être en armure se met à hurler pour exprimer sa victoire.

Le cri est inhumain, terrifiant, sans aucune référence avec quelque chose de connu.

Il récupère les restes du corps de la créature puis disparaît à jamais.

Le lendemain, un communiqué officiel russe expliquera que le bruit entendu la nuit précédente était le son d'un exercice d'évacuation d'air de la centrale nucléaire.

La vie reprend son rythme, sans s'inquiéter d'une présence innommable provenant d'un endroit de la galaxie.


Ce texte est une création originale de H.L Noctis protégé par droit d'auteur. Vous pouvez le partager à condition de citer la source et le site.




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